HIP HOP QUÉBÉCOIS: LE MOUVEMENT

Le hip-hop est un style de musique qui voit sa naissance dans les années 80 aux États-Unis. Cette culture urbaine était pour les jeunes du ghetto, une façon de s’exprimer. Aujourd'hui, elle est devenue un style de musique commercial écoutée partout dans le monde.

En 1983, Lucien Francoeur écrivit la première chanson de hip-hop québécois. Elle avait pour titre : le Rap à Billy. Francoeur était un chanteur d’un groupe de rock et n’était pas vraiment un expert de hip-hop, mais son talent de poète l'a permis d'écrire cette chanson qui pour beaucoup d'adepte du rap reste inconnu. Une légende urbaine veut que Lucien ait écrit la chanson très rapidement. Il est aujourd’hui devenu un Professeur au Cegep de Rosemont.
Par la suite, le rap québécois a connu un grand vide.

À la fin des années 80, la France nous présentait un nouveau style : le hip-hop francophone. Des rappeurs comme mc Solar, iam et ntm l’ont utilisés pour s’exprimer. Ils ont été influencés par nos voisins du sud et sont devenus les pionniers du rap francophone et ont influencés des jeunes ayant le français comme langue première. Entre autres les jeunes du Québec.

Au début des années 90, sous l’influence de nos voisins américains et de nos cousins français, le rap québécois refait surface avec le rappeur kool rock. Malheureusement, il ne reflétait pas la culture hip-hop, mais il a contribué au mouvement même s’il ne se comparait pas aux rappeurs de la France. Ces rimes touchaient moins les jeunes des ghettos montréalais qui cherchaient à se faire entendre.

Quelque année plus tard, le rap québécois pouvait enfin s’identifier à un rappeur d’ici. C’était la voix de K.C L.M.N.O.P. Il a été le premier à être couvert par les médias. Les années qui ont suivi, des groupes talentueux comme Dubmatique, Lmds, la gamic, Catburglaz, Rainmen, Muzion et sans pression ont changé l’histoire. Des émissions de radio comme nuit blanche et une émission de télévision qui s’appelait HIP-HOP s’occupaient de promouvoir le mouvement qui prenait de l’ampleur même en France.

Aujourd’hui le Rap québécois est devenu un style de musique écouté même en France. Le site www.hhqc.com, qui est le site officiel du mouvement au Québec, compte maintenant plus de deux cents d’artistes venants des régions comme de grandes villes du Québec.

Ce n’est pas Facile vivre du hip-hop!

Qu'est-ce que le hip-hop? Un mouvement urbain qui regroupe la danse, le dessin, la mode et le rap. J’aimerais vous parler de tous ses aspects, mais celui qui m’intéresse pour l’instant est le rap. Alors qu'est-ce que le Rap? D’après moi, c’est la poésie de la rue, une façon passive de se défouler et une manière créative de s’exprimer.

Les artistes qui veulent percer dans le domaine du rap aux Québec sont confrontés à plusieurs obstacles. Premièrement,D'après certains médias américains le rap américain est souvent associé à la violence et ce style de musique semblerai influencer les jeunes négativement. Malheureusement, des médias d'ici semblent avoir étiqueté le mouvement du hip-hop et pense que le rap québécois est aussi négatif que nos voisins.Bien qu'il me semble qu'au Canada les ondes soient vraiment plus contrôlées qu'aux États-Unis et la musique négative ne soit pas la bienvenue.

Selon moi, un obstacles présent est la langue utilisée par les rappeurs Québecois. En Amérique du Nord, la langue dominante est l’anglais. La musique en français est donc un marché plus petit. Les rappeurs du Québec qui désirent percer décident généralement d’aller en Europe. Un nouveau style qui se nomme le franglais serait peut-être la solution simple à ce problème. Ce style est un mélange de français et de l’anglais. Il a été introduit au Québec par un ancien animateur du poste de télévision musique-plus : Malik Shaeed.

Ensuite, un autre obstacle se présente : l’industrie que j'ai remarqué est la musique au Canada. Non seulement, le français empêche les grosses ventes, mais la démographie n’aide pas. Le Canada compte 33 223 840 d’habitants, France en compte 64 473 140 et aux États-Unis on compte environ 302 074 000 d’habitants. On peut en déduire que le marché d’ici est incomparable à celle des États-Unis et de la France.

Finalement, on comprend qu’au Québec c’est dur de vivre de son art surtout du rap, mais c’est possible. Seulement un artiste est devenu millionnaire avec le rap et il s’appelle kamaro et il a dû déménager de saint-léonard à paris. Donc, on comprend que cela n’est pas facile, mais qui sait peut-être un rappeur caché est en route vers le succès.

le Rock du Québec made in USA

Que me diriez-vous si je vous disais que tout n’est pas rose dans la nouvelle musique rock? En effet, la difficulté rencontrée par la plupart des groupes rock émergents est le fait qu’ils brûlent leur publique sans qu’il y ait d’autres personnes qui viennent les voir. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce problème.

Premièrement, beaucoup de groupe se font et se forment un cercle d’amis, qui crée un lien d’appartenance avec le groupe. Alors c’est souvent les mêmes personnes que nous retrouvons lors de ces spectacles. Cela crée une fermeture d’esprit envers les autres groupes ce qui laisse peu de place à ceux qui ont un vrais talent mais peu de gens à qui le montrer.

Deuxièmement, il y a aussi le facteur démographique. Au Québec, il y a un peu moins de 8 millions d’habitants, et que juste en Californie, il y a plus de 38 millions d’habitants. Cela a un lien indirect avec l’activité économique musical des pays. Les paies que les musiciens reçoivent ici sont beaucoup moins grandes qu’en Californie car la consommation de cette musique est extrêmement moindre. Ce qui fait qu’une chanson lancé aux États-unis et une autre au Québec rapportent différemment, C’est que même si elles jouent le même nombre de fois à la radio, celle des États-unis fera beaucoup plus d’argent car elle est dans un bassin démographique beaucoup plus gros. Cela démontre aussi pourquoi les groupes passent plus facilement au niveau professionnel aux États-unis. Au Québec, l’industrie n’est pas capable de se rentabiliser elle-même. Elle survie Grâce à des subventions gouvernemental.

Pour conclure, ce ne sont que deux des nombreux problèmes qui mettent des bâtons dans les roues de l’émergence rock. À quand la facilité ? Je vous pose la question. Croyez vous qu’un jour un mouvement populaire nous sortira de cette phase?

Rock star au Québec...

Le rock est un style de musique apparue au début des années 50 aux États-unis. Avec des artiste tel que : Elvis, Little Richard, The Who (http://www.thewho.com/), jimmy hendrix, les beatles. Elle à fait parlé d’elle avec des événements notamment le Woodstuck. Ce mouvement a tranquillement dérivé et a créé d’autres styles tel que le blues, le jazz, le gospel le punk et le grunge. Elle a changé une génération complète avec sa contre-culture. Cela fut le principale trait de caractère de la génération X.


Aujourd’hui, le mouvement est cependant de moins en moins répandue. D’autres musiques plus électronique et pop ont fait leurs apparitions et il est difficile pour cette industrie de survivre dans un milieu aussi compétitif. De plus en plus, le marché est fait pour faire des artistes « one hit » qui ne font que passer et être oublier. Ils ne sont pour la plus part du temps pas auteur des texte de leur chanson. Ils ne font que l’interpréter. Les groupes rock émergents cherchent à retrouver la fierté de créer et de posséder leur musique. Comme le marché n’est plus fait pour ce type de mentalité, il est quasiment impossible pour des groupes émergents de percer.

Pour plusieurs groupes francophones, la France peut être une issu. Elle représente la sortie de secours pour pouvoir vivre de son art car la population de la France est plus élevée que le Québec. Passer à la radio y est plus rentable. Ce sont cependant les seuls endroits que les artistes francophones peuvent visiter.


Pour les groupes anglophones du Québec, la tâche est souvent plus ardue car pour sortir de l’émergence, l’artiste doit premièrement percer au Québec qui est Francophone. Deuxièmement, percer au Canada qui ne reconnaît pas vraiment les artistes anglophones du Québec car ils viennent d’un milieu francophone. Troisièmement, percer aux États-unis qui est encore plus difficile car c’est eux qui détiennent le marché de la musique et très peu d’artiste canadien y sont reconnu.

Pop Québec

Un festival à notre image

De nos jours, les genres musicaux sont très variés et il en existe une multitude, que nous avons tous tendance à catégoriser. Mais une catégorie se démarque et y résiste: les musiques émergeantes. Une tout récente thèse de doctorat déposée à l’Université de Montréal vient de démontrer que c’est l’incapacité de catégoriser les musiques émergeantes qui en font leurs forces. Selon Marie-Christine Blais de La Presse, les musiques émergeantes, récent synonyme d’«artistes de la relève», mêlant «musique alternative», «marginales» et «indépendantes», sont comme les trous noirs : « elles existent, mais on ne sait pas de quoi elles ont l’air exactement puisqu’on y trouve absolument de tout» dit-elle en parlant des musiques émergeantes. Cette année, un festival se déroulera à Montréal et mettra en vedette les musiques émergeantes, plus spécialement la musique pop, et représentera les artistes de notre communauté.

Cet événement traduit bien l’essence de notre culture et de la musique indépendante. Ce festival International de musique, Pop Montréal, est un événement culturel à but non-lucratif qui encourage la créativité artistique en présentant des artistes émergents et renommés. Débuté en 2002, nous fêterons la septième année de ce festival en représentant une fois de plus la communauté dans laquelle nous vivons. Nous y compterons cette année plus de 400 artistes et cet événement nous présentera un festival de film, un défilé de mode, une conférence, des expositions d’arts et plus encore. C’est un événement d’échelle mondial important et à ne pas manquer car il nous propose une nouvelle génération de talent musical indépendant.

L’équipe de Pop Montréal affirme : «Nous sommes entièrement dévoués à fournir des opportunités pour les musiciens indépendants, les promoteurs ainsi que les fans de participer à cet évènement d’échelle mondiale. […]Nous n’allons jamais devenir un événement pour les artistes préfabriqués et leurs grosses compagnies de disque. Nous allons faire de notre mieux pour encourager les artistes à se prendre en main et créer.» Pour cette année, Pop Montréal continuera de chercher la crème du talent indépendant de la musique montréalaise et d’ailleurs. Nous cherchons, disent-ils, à défier les normes de l’industrie et en encourageant les gens à développer leur conscience sociale et culturelle. C’est donc un évènement qui vaut le détour et qui nous permettra d’illuminé la musique émergente en mettant en relief nos nouveaux artistes ainsi qu’une multitude d’évènements.

Finalement, il ne s’agit que d’une scène, de passionnés de la musique et des arts, d’artistes renommés et de la relève, et une composante de notre richesse culturelle pour créer des évènements magiques et d’envergure. J’espère que cette 7e année de festivité sera chanceuse et que vous viendrai en nombre incalculable à cette évènement d’envergure qui présente notre richesse culturelle.